LIVE Instagram du 9 Decembre 2021 – a retrouver en IGTV ici
- Ronja : Bonjour à toutes et à tous.Aujourd’hui nous faisons le live à midi au lieu de 19 heures, le format ne change rien , on va échanger une quinzaine de minutes sur notre sujet du jour. Nous n’allons pas parler de féminisme aujourd’hui, on va parler un petit peu de l’entreprenariat, mais on va surtout parler de la mode durable, avec Eloïse de SloWeAre.
- Eloïse : Bonjour Ronja !
- Ronja : Bonjour Eloïse et bonjour à toutes et à tous ! On se retrouve pour notre petite session live du jeudi, le midi pour une fois, pour des raisons d’organisation.On va commencer tout de suite ! Aujourd’hui on va parler de la question “pourquoi pas la mode durable?” et avec qui en parlez le mieux, qu’avec le label français autour de la mode durable, la mode éthique, le label de confiance pour les consommateurs. Eloïse, je te laisse te présenter en quelques mots ainsi que SloWeAre pour ceux qui ne connaissent pas encore !
- Eloïse : Merci Ronja pour l’invitation ! Donc, je m’appelle Eloïse Moigno, je suis la cofondatrice de SloWeAre. SloWeAre c’est le label de confiance de référence de la mode éco-responsable en France, on existe depuis 2017. Une grosse partie de notre activité consiste à évaluer la démarche éco-responsable des marques, pour vérifier qu’elles sont aussi engagées, sincères, dans ce qu’elles font que ce qu’elles prétendent. L’objectif derrière cette labellisation c’est d’une part de garantir au consommateur que les marques sont vraiment éco-responsables sur l’ensemble de leurs démarches – parce que dans notre vision, il ne s’agit pas de simplement faire un produit qu’on peut appeler pseudo éco-responsable parce que la matière va être recyclée ou parce qu’un pourcentage de CA de la vente va être versée à une association ; pour nous ce n’est pas des démarches aboutissent pour pouvoir prétendre à une labellisation chez nous. L’objectif c’est d’avoir une démarche globale, sur la partie produit, mais aussi tout ce qui concerne la structure de l’entreprise. Donc, nous allons analyser la chaîne de valeur, de la matière première jusqu’à la fin de vie, et on va challenger la marque sur toutes les étapes de fabrication du produit: jusqu’à la distribution et la fin de vie, pour s’assurer que la marque prend en compte et se questionne régulièrement sur tout un autre sujet lié à l’éco-responsabilité. On va également regarder ce qu’elle fait du point de vue de sa gouvernance, de sa mission d’entreprise, c’est-à-dire pourquoi elle s’est créé , avec quels objectifs – qui va au-delà du simple fait de vouloir créer des produits parce que c’est chouette, parce que c’est cool d’avoir sa marque – c’est quelque chose qui, pour nous, doit aller au-delà de tout ça, à savoir quelle problématique on veut résoudre à travers son activité, c’est donc ça qu’on entend par mission d’entreprise. On va aussi regarder les pratiques RSE sociales, environnementales, économiques, de l’entreprise. Ca c’est notre travail ! Une fois qu’on estime que la marque est conforme à notre référentiel, elle est mise en avant sur notre site internet, elle est référencée, et on va communiquer sur elle, parce que l’objectif c’est aussi que ces marques qui font bien les choses, c’est qu’on en parle et que n’importe quel consommateur puisse y avoir accès, développer sa notoriété. Une autre partie de notre activité va être de la sensibilisation, pour que le consommateur puisse avoir les clés de lecture, les clés d’information pour consommer mieux.

- Ronja : Parfait. Effectivement, on va parler un peu plus du consommateur, même si je vois que dans les personnes qui nous regardent il y a des marques, la plupart des personnes qui nous regardent sont des consommateurs. La question de la mode durable est une question très complexe, je pense qu’il y a beaucoup de consommateurs qui souhaitent bien faire, bien consommer. Mais, aujourd’hui on se retrouve dans un nombre indéfini, je ne sais même pas combien de labels, étiquettes il y a, entre le coton bio qui a lui aussi plein de labels ou sur la question de production durable, locale aussi. Il y a tellement de choses qu’effectivement ce n’est pas simple de s’y retrouver. Est-ce que ça suffit d’être certifié coton bio et fabriqué en France pour être labellisé SloWeAre ?
- Eloïse : Non ça ne suffit pas ! On ne va pas juste regarder la matière première et le pays de fabrication, c’est une démarche qui va être globale. Dans le sens où on peut très bien fabriquer en France, et finalement les produits ne sont pas de bonne qualité, pas durables dans le sens où ils ne sont pas conçus pour durer, les conditions de travail – ok en France on a des garanties etc mais il peut y avoir de gros problèmes à certains niveaux, donc ce n’est pas forcément une garantie en soi ; bien sûr il y a une norme,une attente qui est plus importante que dans certains pays – comme je disais, il y a également cette logique de “est-ce qu’on produit beaucoup ou est-ce qu’au contraire on a envie de faire les choses proprement, bien, produire une quantité qui soit raisonnable de manière à éviter la sur-consommation et limiter ce gaspillage vestimentaire” – le gaspillage vestimentaire qui est un des fléau de cette consommation de masse à travers la mode. Il y a toutes ces questions subsidiaires qui se posent à travers la question que tu m’as posé Ronja : la question des matières premières : d’où elles viennent ? C’est peut-être en coton bio mais est-ce que les conditions de récolte ont été bonnes ? Ça va dépendre aussi du label qu’il y a derrière – tous les labels qui vont venir certifier la matière première auront tous des portées et des périmètres d’action qui sont différents, d’où l’importance de tous bien les connaître. C’est vrai que quand on est un consommateur on a pas tous un incollable sur soi pour avoir un descriptif de tout ce que veulent dire les labels – parce qu’il y en a plus d’une centaine. Il y a des labels qui concernent davantage les matières premières végétales comme le coton bio pour assurer la partie biologique, des labels qui vont concerner la partie recyclage de la matière première, des labels qui concernent la circularité, d’autres sur l’origine, il y a des labels pour garantir la fabrication française comme Origine France Garantie, France Terre Textile.. Il y a aussi des labels comme nous, des labels qui sont orientés vers la transparence de la démarche de la marque. Ce qui faut bien comprendre c’est qu’il y a des labels à beaucoup de niveaux, mais il y a un très forte concentration de labels sur la matière première, sur l’amont de la chaîne de production et très peu sur le reste qui sont quand même importants parce que ce n’est pas parce que ta matière première en tant que telle va être bio ou équitable, que toi en tant que consommateur tu vas avoir un impact positif à travers ton achat. C’est hyper important de se dire qu’en fait un impact positif on l’aura en tant que consommateur si la marque en tant que telle est vertueuse, s’implique concrètement dans une démarche qui va viser à transformer l’industrie du textile.
- Ronja : Alors, maintenant, tout ça ça à l’air toujours très complexe. En tant que consommateur, qu’est ce que je peux faire ? Alors, oui je peux maintenant me rendre sur le site de SloWeAre, regarder les marques et acheter uniquement ces marques, mais on connait toutes et tous la situation de se balader en centre-ville, d’être en vacances dans un pays autre donc comment je me retrouve ? Si j’ai un vêtement devant moi qui me plait, qu’est ce que je peux faire en tant que consommateur pour savoir si c’est bien ou pas ?
- Eloïse : Oui. Là effectivement c’est important de se poser les bonnes questions, donc à nécessité de se remettre dans le contexte de se dire “ moi consommateur je vois un produit qui me plait, est-ce que j’en ai besoin, est-ce que j’en ai vraiment envie, est-ce que je vais pouvoir le porter plusieurs fois avec plusieurs tenues ?”. C’est des questions liées à du raisonnement, du bon sens. Ces questions sont accessibles à tout le monde. Après je pense qu’il faut se déculpabiliser, de se dire que si j’ai vraiment besoin d’un produit, qui soit éco-responsable ou pas, c’est hyper important de se dire “est-ce que je vais l’utiliser?” On peut acheter le meilleur produit du monde, le plus écologique possible, mais si l’utilise pas c’est dommage. Il faut vraiment être sur ces questionnements de est-ce que je vais l’utiliser plusieurs fois. Après, une bonne méthodologie c’est de regarder les étiquettes de composition des vêtements. C’est un bon indicateur et un bon moyen de rentrer en contact avec le personnel de vente parce que ce n’est pas toujours évident de poser la question à un vendeur où c’est fabriqué, comment c’est fabriqué etc. Mais, quand on regarde l’étiquette on a déjà la composition du produit, donc là on peut voir si c’est un produit qui est en matière naturelle, végétale comme le coton, si au contraire c’est une matière issue de la pétro-chimique comme du polyester, donc là déjà on peut savoir si oui ou non d’un point de vu écologique c’est plutôt bien ou moins bien. Pour avoir toutes ces informations, nous avons sorti un livre, qui donne des informations, des repères sur les matières et pas que ! Sur la partie matière les étiquettes sont un bon indicateur, après on peut aussi regarder s’il y a l’information sur le pays de fabrication – en sachant que le pays de fabrication n’est pas en soit un critère de qualité, c’est pas une mention obligatoire et en plus c’est pas parce que c’est fabriqué à l’autre bout du monde que c’est pas forcément bien fait.
- Ronja : C’est vrai, ce n’est pas parce que c’est fabriqué en France que toutes les conditions sont remplies – je vais pas citer de marques – mais il y a une marque dans la cosmétique qui était dans la presse il n’y a pas si longtemps, si les questions de traitement des employés, harcèlement sur le lieu de travail, toute cette partie là. Donc même s’ils ont un bon salaire, au dessus du smic français, c’est pas pour autant que c’est éthique.
- Eloïse : Il n’y a pas que le salaire effectivement qui doit entrer en ligne de compte, en tout cas sur la partie conditions de travail, effectivement.
Donc, ce n’est pas le Made In qui doit être un indicateur forcément à prendre en compte, mais, en tous cas, c’est une bonne porte d’entrée pour savoir où c’est fait et comment c’est fabriqué. Si vous voyez que c’est fabriqué à l’autre bout de monde, ça peut être intéressant de demander au vendeur s’il y a des informations à communiquer dessus. Peut-être qu’il n’en aura pas, au quel cas s’il y a plusieurs clients qui lui posent la question, il va se renseigner et ce sera aussi un bon moyen pour la marque de faire preuve de transparence, d’aller à la recherche d’informations parce que le consommateur poussera à plus de transparence. Peut-être qu’il a l’information et il sera très content de communiquer toutes les informations sur le produit, sur la manière dont c’est fait. Voilà, donc tout ça pour dire que regarder les étiquettes c’est quand même important et c’est une bonne entrée en matière pour faire un achat plus éco-responsable. On peut aussi trouver des labels, pour le coup il faut déjà un peu les connaître et je vais faire une auto promotion, je vous invite à regarder notre livre “ La face cachée des étiquettes” qui reprend dans le détail tout ce qu’il faut savoir dans l’étiquette d’un vêtement : les matières, les labels, l’entretien ; il y a plus de 60 conseils que l’on donne sur tous ces sujets-là !
- Ronja : Oui, un livre que je ne peux fortement vous recommander parce que j’ai lu. Ca peut être un livre, parlant d’un point de vue lectrice, qui est destiné à tout le monde : aux consommateurs, aux fabricants, aux marques parce que même si on connaît bien son domaine, pour nous la maroquinerie, il y a des domaines qu’on connaît moins bien, par exemple certaine partie du textile, la fabrication, le tricotage sur lequel on est moins en contact, donc c’est quelque chose qui peut vraiment servir pour les marques. Pour les consommateurs en tant que petite aide pour apprendre et pour les marques en tant que livre de repérage, je sais que pour certaines marques qui l’ont acheté que ça peut servir tous les jours pour certains aspects en y mettant des pense-bêtes par exemple.
- Eloïse : Oui, ça ne se lit pas comme un roman,on l’a pas imaginé comme ça, on l’a plus imaginé comme le Bled (de conjugaison, orthographe..), comme un outil pédagogique, où on peut ouvrir à certains endroits, lire ce qu’on cherche sur telle ou telle matière ou label, le refermer et trois jours après le rouvrir parce qu’on a besoin d’autres informations. Voilà, c’est plus comme ça qu’on l’a imaginé!
- Ronja : C’est sûr mais pour les étrangers le Bled ne donne pas envie aha !
- Eloïse : Oui,même pour les français haha c’est vrai, mais l’exemple parle de lui même, le consulte quand tu veux et ça répond à un besoin précis.
- Ronja : Du coup, j’aimerai bien faire le lien entre la question de est-ce que j’achète quelque chose, dont tu as parlé par rapport au besoin, aux étiquettes etc, mais un autre facteur qui est oublié parfois, notamment en périodes de soldes, sur la période du Black Friday, French Days etc, et qui revient aussi dans le livre, vous avez de bons visuels sur cet axe-là : sur la question du prix. Est-ce qu’un t-shirt à 5 euros peut être durable ?
- Eloïse : On peut se poser pleins de questions sur un t-shirt à 5 euros parce que c’est quand même un produit qui nécessite énormément d’étapes de fabrication, de la matière première en passant par la confection mais aussi en passant par l’arrivée jusqu’au consommateur et également donc la partie distribution et fin de vie. Ce produit à 5 euros, quand on regarde toutes les étapes de fabrication et tout ce qu’il nécessite pour qu’il puisse être fabriqué et arriver au consommateur, c’est moins cher pour le prix d’un sandwich. Donc on peut se poser la question de comment c’est possible de faire un t-shirt à 5 euros. Aujourd’hui, les t-shirts qui ne sont vraiment pas chers c’est des t-shirts qui sont proposés pour un usage presque unique, donc derrière ce prix pas cher se cache une autre problématique c’est celle d’en acheter souvent. Pour le long terme, pour le consommateur c’est une aberration parce qu’il va devoir acheter plein de t-shirts très souvent pour pouvoir s’habiller. L’autre problématique qui se cache derrière le prix à 5 euros ou même à 29 euros par exemple, c’est quelle répartition de ce prix va vraiment à la personne qui l’a fabriqué ? Aujourd’hui quand on fait la répartition des coûts, on se rend compte que le travailleur, la personne qui est sur la chaîne de production, est rémunéré – pour un t-shirt à 29 euros – à moins de 1%. C’est juste pas possible pour qu’une personne puisse vivre de son métier, sa seule possibilité est de travailler jusqu’à pas d’heures et de travailler beaucoup, ça laisse imaginer les conditions de travail. Pas de vie à l’extérieure, pas de sommeil, très peu d’argent pour pouvoir nourrir sa famille, ou même les travailleuses elles-mêmes, parce que 80% des personnes travaillant dans le textile sont des femmes, et elles sont victimes de ce qu’on appelle du harcèlement, sous toutes les formes. C’est vraiment des conditions qui sont déplorables qui se cachent derrière ces bas-prix finalement et c’est quelque chose qu’on ne voit pas nous, quand on achète des vêtements et pourtant c’est une réalité. Je pense qu’effectivement il faut en être conscient.
- Ronja : Voilà et je pense personne d’entre nous,ou personne qui va regarder la vidéo ne sera prêt à fabriquer un t-shirt et être payé à 25 ou 30 centimes. J’étais parti sur l’extrême du t-shirt à 5 euros des grandes enseignes de la fast fashion qui vont sur des prix où ce n’est pas possible et pas logique ni pour les travailleurs dans les champs de coton ni pour les personnes à la couture où personne n’est bien payé, sauf la grand marque qui se cache derrière.
- Eloïse : Oui, alors que pour une marche éco-responsable, la répartition qu’elle va consacrer à la production ce sera presque la moitié du prix final, c’est généralement 40% ,quand on regarde le prix d’un produit ça va représenter beaucoup, alors que les autres marques qui ne sont pas sur un système de mode éco-responsable vont consacrer cette même part à de la communication ou du marketing. C’est pour ça que les marques de mode éthique sont moins connues parce que finalement elles n’ont pas d’argent pour communiquer massivement comme font les marques lambda.
- Ronja : Oui, et on ne va pas les citer ces marques lambda parce qu’elles sont tellement nombreuses qu’on en finira plus.
- Eloïse : Oui et c’est standard,il n’y a même pas besoin de donner de noms !
- Ronja : C’est ça. Alors, notre petit quart d’heure s’est transformé en 25 minutes, on va peut-être clôturer sur ce sujet-là. Donc, il faut regarder les étiquettes, il faut acheter pour un prix raisonnable, il faut poser des questions, demandez aux vendeurs d’où ça vient, comment c’est fabriqué, pourquoi ils ont choisi cette marque,ça peut-être une bonne question parce que ça permet de voir sous quels critères ils ont acheté : est-ce qu’ils ont prit ça pour la marge, est-ce que c’est parce que la marque a beaucoup de followers sur les réseaux sociaux…
- Eloïse : Oui, et vous allez voir si leurs explications vous conviennent ou pas – il n’y a pas de jugement de valeur là-dessus si c’est vous trouvez que c’est intéressant et que ça vous plait comme explication, il ne faut pas se faire culpabiliser non plus !
- Ronja : C’est ça, mais je pense pas que l’idée c’est de culpabiliser, mais de temps en temps, achetez un ou deux articles en moins et privilégiez des achats où vous êtes sûrs que vous allez les porter, qui vous plaisent vraiment.
Alors, comme toujours, le live sera disponible en replay, les liens y seront. Le livre, c’est bientôt Noël, où peut-on le trouver ? Il n’est malheureusement pas dans toutes les librairies de France ! - Eloïse : Non pas encore ! Effectivement on n’a pas eu le temps de faire ce travail avec les libraires ! En tous cas, La Face Cachée des Étiquettes est disponible sur notre site internet partenaire qui s’appel DreamAct, et pour y accéder facilement, on a créer sur notre site SloWeAre une page qui s’appelle La Face Cachée des Étiquettes avec tous les liens cliquables qui renvoient vers le site de notre partenaire, vous ne pouvez pas vous perdre !
- Ronja : Voilà et je souhaite rajouter une petite info supplémentaire, on a aussi des marques qui regardent : vous avez une boutique et vous souhaitez offrir le livre à tous vos collaborateurs parce que ça peut-être un très bon cadeau de fin d’année, contactez SloWeAre, appelez-les et demandez-les de l’acheter et ils trouveront un solution!
- Eloïse : Il y a des marques effectivement qui ont décidé de l’offrir à leurs collaborateurs pour les fêtes donc c’est une idée cadeau justement !
- Ronja : Voilà, ça peut-être une bonne idée ! Est-ce que tu as quelque chose à rajouter,un mot de la fin ? On a parler largement de la mode durable, de SloWeAre, du livre
- Eloïse : Je pense qu’on a tout dit, et suivez Bag Affair aussi, Ronja et son équipe sur Bag Affair font vraiment des choses formidables et il y aussi des très beaux lots à gagner je crois pour les fêtes ? Tu essaies de mettre en avant d’autres acteurs donc c’est toujours bien !
- Ronja : Oui, notamment avec Olly, avec qui on a fait un live que vous pouvez retrouver en replay, qui est une marque de lingerie labellisée SloWeAre, et il y a plus de marques à venir. A partir de l’année prochaine on reprend les lives, avec d’autres marques SloWeAre sur la mode éthique,leurs approches, comment ils travaillent, pourquoi créer une marque éthique, parce que même si on a le super label SloWeAre et des magnifiques conseils, en tant que marque, la mode éthique n’est pas toujours le plus simple et le plus rapide pour une création d’entreprise. Donc on va parler de ça aussi l’année prochaine.
Merci beaucoup Eloïse ! On se dit à bientôt et suivez SloWeAre et pour ceux qui n’ont pas encore le livre, c’est le moment !
- Eloïse : Merci beaucoup Ronja ! Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !