LIVE Instagram du 10 Février 2022 – a retrouver en IGTV ici
- Ronja : Bonsoir à toutes et à tous. Nous sommes jeudi, il est 19 heures, je suis de retour pour un live ! La semaine dernière nous n’avons pas eu de live, petit arrêt maladie, mais je suis de retour, c’est la reprise ! On reste sur le sujet de l’entreprenariat, mais on va complètement changer, on ne va pas parler de la mode ou de la cosmétique, on va aborder un sujet qu’on a jamais abordé auparavant.Je vais inviter notre invité du jour à nous rejoindre. Parfait – bonjour !
- Antonin : Salut, salut, tu m’entends bien ?
- Ronja : Oui c’est parfait ! Bonsoir Antonin, tu es le fondateur de la marque Hermiose. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation !
- Antonin : Avec grand plaisir !
- Ronja : On va commencer tout de suite dans le sujet – donc pourquoi pas entreprendre. Donc, qui es-tu Antonin, quel est ton business ?
- Antonin : Allons-y ! Je suis Antonin Laporte, j’ai 23 ans, j’ai fini tout juste mes études en Septembre dernier, j’ai fait une école de commerce à La Rochelle – une très belle ville – parallèlement à mes études, j’ai co-créé avec le co fondateur, Frank, Hermiose, il y a un peu plus d’un an et demi maintenant. L’idée était de créer des plantes prêtes à pousser – donc, on fabrique et vend des plantes prêtes à pousser, pour faire pousser ses fleurs ou des aromates sur son plan de travail, en toute simplicité, sans lumière artificielle ! Aujourd’hui, la lumière artificielle se fait beaucoup, mais c’est très cher, nous avons fait le pari de ne pas l’utiliser. Nous avons également ouvert notre gamme à des plantes déjà poussées, comme des cactus ou des aloe vera, pour devenir la plateforme sur laquelle on se rend pour acheter ses plantes d’intérieur. C’est ça le but d’Hermiose. Donc voilà ce qu’on a réussi à créer depuis il y a un petit peu plus d’un an et où on en est.
- Ronja : Parfait, alors, je pense qu’il y a deux éléments qui sont très intéressants pour ceux qui regardent les lives et le replay : une création directement après les études ?
- Antonin : Pendant les études ! Durant mon année de Master 1 – c’était aussi le moment parce qu’on a un petit peu de temps de libre, et il faut savoir l’utiliser de la bonne manière. on c’est dit pourquoi pas, et sachant qu’on avait la chance d’être encore chez nos parents, donc on avait pas trop de contraintes financières ou de famille, donc c’était le meilleur des moments.
- Ronja : Parfait ! Alors, Hermiose, tu l’as dit, c’est plantes prêtes à pousser. Tout le monde connaît le prêt à porter, mais pas le prêt à pousser – comment faut-il imaginer le produit ?
- Antonin : C’est bête parce que j’en ai pas à côté de moi ! En fait, c’est un pot dans lequel on retrouve tout le nécessaire pour faire pousser sa plante. Vous allez retrouver à l’intérieur des billes d’argile pour le drainage – parce qu’on arrose la plante, donc il faut que l’eau reste correctement dans le pot – du terreau, des graines. C’est simplement de faire pousser en toute simplicité, pour ceux qui n’ont même pas la main verte, de pouvoir faire pousser un beau basilic sur son plan de travail, et pouvoir l’utiliser avec de multiples récoltes, sans avoir à aller l’acheter au supermarché d’à côté.
- Ronja : Très bien. Donc, c’est un business modèle qui se joue notamment sur le e-commerce? Comment on achète les plantes prêtes à pousser ?
- Antonin : Alors, on a en effet le e-commerce, qui n’est pas forcément le créneau qu’on prend. Nous avons fait le pari d’utiliser nos plantes prêtes à pousser comme un produit pour venir concurrencer tous les cadeaux d’entreprise – aujourd’hui c’est beaucoup de boîtes de chocolats, bouteilles de vin, gourdes etc – et on a envie d’attaquer ce segment pour offrir quelque chose d’original. C’est aussi un petit peu plus dans l’ère du temps d’offrir une plante avec tous les enjeux de développement durable, RSE pour les entreprises, donc on a une grande carte à jouer à ce niveau là. Mais, nous avons aussi le e-commerce et quelques concepts stores en France. Vu que j’ai fini mes études en septembre, c’est vraiment depuis Septembre que je suis à fond sur l’entreprise, donc c’est depuis là qu’on se développe à fond. Voilà, on peut acheter nos plantes un petit peu partout et on peut gratter un petit peu chaque marché et c’est ça qui est intéressant.
- Ronja : D’accord, parfait. Je reviens sur le tout début de l’histoire : c’était pendant les études. Tu dis que tu avais du temps, mais ça n’explique pas forcément l’idée de se lancer dans les plantes. Comment l’idée est venue?
- Antonin : Oui, alors c’est un petit peu bête. J’ai toujours eu l’envie d’entreprendre, j’étais parti du principe de vouloir faire pousser des fraises sur son plan de travail – donc un petit peu dans la même idée. J’étais parti sur la fraise facile, j’avais commencé à dessiner, fait un petit peu de marketing etc. Je me suis vite rendu compte que c’était très compliqué, en termes de race de fraises etc. Et, un jour, en regardant Pinterest pour des idées de packaging, je suis tombé sur une fleur à côté d’un pot et je me suis dit “Pourquoi ne pas faire pousser ses fleurs directement dans le pot ?”. Et justement, quand on va chez quelqu’un, au lieu d’offrir un bouquet de fleur, pourquoi ne pas offrir une fleur qu’on verrait pousser au lieu de voir une fleur fanée ? C’est un petit peu cette idée. On est passé par toutes sortes de produits : on était parti sur une boîte de carton au début, on s’est dit que ce n’était pas du tout joli, donc on a privilégié le métal et on est resté là-dessus. Pour les plantes prêtes à pousser, on est parti sur les fleurs, on a rajouté les aromates et on va continuer à développer cette gamme, ce qui représente aujourd’hui 90% de ce qu’on vend. Tout en augmentant les plantes déjà poussées, donc les aloe vera qui sont super tendance pour la cosmétique etc. Donc voilà, l’idée était un petit peu bête, enfin un peu du hasard, en étant sur mon téléphone.
- Ronja : Voilà, on va dire que c’est du hasard, parce que l’idée n’est pas si bête, ça fonctionne, c’est innovant, c’est différent donc je ne pense pas que bête soit le bon terme aha !
- Antonin : Oui, exactement !
- Ronja : Effectivement, les plantes viennent dans un pot en métal, assez joli, coloré, travaillé, mais c’est des produits – je connais la réponse, mais – qui viennent de l’autre bout du monde ?
- Antonin : Non pas du tout, c’est en France ! Pour plusieurs raisons : en toute transparence, quand on a commencé à faire nos recherches de fournisseurs, on a regardé un petit peu partout ce qu’il se faisait, même en dehors des frontières françaises, et on s’est vite rendu compte que ça n’avait aucun intérêt parce qu’on est pas sur un produit tech ou ce genre de choses, c’est des choses relativement simples et qui se trouvent en France – c’est beaucoup plus compétitif qu’à l’étranger d’ailleurs. C’est également beaucoup plus valorisant. Après avoir fait tout de suite le choix du Made in France, on a gardé ça dans notre ligne de conduite, c’est valorisant, et au niveau marketing c’est beaucoup mieux parce que c’est ce qui est de plus en plus recherché. On est aussi dans la période où c’était le premier confinement, donc c’était l’idée de ramener les productions en France. Voilà pourquoi on fait 100% français et on espère pouvoir garder ça jusqu’au bout.
- Ronja : Parfait, j’adhère absolument au concept de rester local. Je pense que beaucoup de consommateurs ne savent pas qu’il y a encore beaucoup de plantes, de fleurs, tout ce qui se trouve dans les fleuristes et autre, souvent il y en a beaucoup qui viennent de l’autre bout du monde, en Afrique etc, donc c’est encore mieux de rajouter cette valeur française.
- Antonin : Oui exactement. Et, juste, sur les cactus, c’est vrai que tout ce qui se fait aujourd’hui viennent des Pays-Bas, c’est très joli mais la qualité en dépend : c’est dans des grandes serres avec des éclairages monstrueux. Nous, ça pousse à une demi-heure de chez nous donc c’est vraiment génial et la qualité n’a rien à voir. Et ce n’est pas pour autant qu’on coûte plus cher que ceux qui achètent aux Pays-Bas, c’est pour ça qu’on a une carte à jouer et c’est sympa.
- Ronja : Génial. Sur la partie création d’entreprise, il y a plein de choses chouettes, notamment si on se lance pendant les études, car j’imagine que ça peut servir d’études de cas pour appliquer de suite les méthodes qu’on apprend. Mais, je ne pense pas que tout est facile dans l’entrepreneuriat, il y a toujours des hauts et des bas. Est-ce qu’il y avait des moments de défis,d’échec où vous vous êtes dit “peut-être qu’on ne va pas le faire” et comment est-ce que vous avez rebondi ?
- Antonin : En fait , je dirais que la plus grande difficultée, c’est en train d’arriver, on est en train de la vivre, c’est le moment où on a tout appris de soi-même, on a réussi à tout faire, on a fondé la marque nous-même. J’ai appris tous les logiciels possibles pour tout faire de nous-même : site internet, les photos, j’ai appris énormément. Mais, on arrive à un moment où on ne peut pas aller plus loin, on ne peut plus apprendre de soi-même autant qu’avant : au début c’est exponentiel et après on rame. C’est à ce moment là qu’ on a du mal, et c’est justement là où il faut se poser, c’est ce qu’on a fait et on c’est dit “Ok, qu’est ce qu’on pourrait faire pour continuer dans notre lancée d’avant ?”. Il faut juste s’entourer de personnes plus compétentes que nous. C’est bête, mais j’ai un ami qui monte une entreprise aussi, et quand je le conseil j’ai l’impression d’avoir deux, trois ans d’avance sur lui et nous aujourd’hui on a besoin d’une personne qui a deux/trois ans d’avance sur nous. C’est pour ça qu’on est en train de regarder pour être entourés avec des personnes qui ont cette avance et qui vont nous aider à croître l’entreprise. On a tellement à apprendre de ses personnes, ça va être génial – là on est en discussion pour se développer avec des personnes qui vont nous apporter ce savoir donc c’est génial. Alors, voilà comment on a sû passer au-dessus de cette difficulté.
- Ronja : Génial. Donc, bien s’entourer, de bien se lancer. L’émission, le petit live qu’on fait chaque semaine, c’est Pourquoi Pas. Y-a-t-il eu un moment de doute, un moment au début où vous étiez entre les fraises et les plantes, où vous vous êtes dit “pourquoi pas, si on ne le fait pas maintenant on le fera jamais, on fonce et on essaie” ?
- Antonin : Oui, par exemple, quand on a commencé, notre gros défaut c’était d’essayer de se canaliser au début. On peut le vendre, que ce soit aux entreprises, aux e-commerce etc, on peut rajouter des nouvelles gammes de plantes, et nous on s’éparpille super vite. C’est vraiment essayer de se focaliser sur une tâche avant de vouloir en attaquer une autre. Par exemple, les cactus, on avait pas encore fini les prêts à pousser, le produit n’était pas encore arrivé au top, que je voulais faire des cactus, lancer de nouvelles choses. C’était dans cette idée de vouloir le faire avant que ce soit trop tard. C’est bête, parce qu’au final on laisse de côté une tâche qui est très importante pour l’entreprise au dépit d’une autre. Donc, il faut absolument se cadrer – on veut aller vite, mais il faut faire attention, on peut vite se brûler les ailes.
- Ronja : Est-ce que ça serait un conseil pour les personnes qui ont des idées, qui sont dans la même situation donc encore dans les études, qui ont le doute de se lancer, qui se disent qu’il faut avoir son diplôme pour pouvoir se lancer et avoir toutes les capacités, ou même ceux qui ont leur diplôme – car je sais qu’il y a des personnes qui regardent le replay qui ont le diplôme, les connaissances, mais qui n’osent pas se lancer. Quel serait ton conseil ? Tu l’as vécu, tu t’es lancé pendant les études, pendant le covid.
- Antonin : Ce qui faut en retenir – au début je pensais que c’était bête quand on me le disait ou quand je regardais les vidéos – c’est que rien ne vaut l’action. Il n’y a rien de plus vrai que ça : une idée sans action ne vaut rien du tout – même moi j’ai encore plein d’idées, j’ai carnet où je note toutes mes idées de ce que je pourrais faire plus tard, si ça reste dans le carnet ça n’ira pas plus loin. Avant de se lancer, on s’imagine tous les problèmes qu’on pourrait rencontrer, sauf que, quand on se lance, ces problèmes n’arrivent presque jamais, c’est les problèmes auxquels on a pas pensé qui sont les vrais problèmes. Justement, si on ne se lance pas on va louper le train ou se faire copier l’idée par quelqu’un d’autre. Voilà, rien ne vaut l’action. Il faut commencer par les petits moyens, moi j’étais étudiant, il faut commencer avec un premier produit, qui n’est peut-être pas optimal, le mieux fini etc, mais justement c’est aussi aller rencontrer son marché, sa potentielle clientèle, c’est très important. Vraiment, de l’action, de l’action. Le deuxième conseil c’est de trouver le “pourquoi” : pourquoi je le fais, pourquoi je me lance là dedans, est-ce que c’est parce que j’en ai marre de mon travail, c’est parce que l’entrepreneuriat c’est vraiment truc ? Je pense qu’il faut avoir quelque chose au fond de soi, une rage, qui permet de, tous les matins, se lever et toutes les claques qu’on a pris pendant la journée, se relever le lendemain. Les petits problèmes que j’ai eu au début, je pensais que c’était des montagnes, mais aujourd’hui quand je regarde en arrière, ce ne sont pas des montagnes, c’était des toutes petites collines ! C’est bête, mais il faut vraiment se demander pourquoi je me lance là dedans, où je veux arriver, parfois le chemin est mieux que l’arrivée ! Se lever tous les jours avec des nouvelles idées, des nouvelles rencontres, c’est vraiment incroyable.
- Ronja : Parfait, je n’ai rien à rajouter sur tes conseils. Effectivement, il faut se lancer et trouver sa motivation par la cause ou le produit, le travail en équipe – par exemple, vous êtes deux, il y a des cohésions qui aident à aller plus loin. Ça passe tout le temps très vite, on arrive au bout de notre petit quart d’heure. J’ai encore deux petites questions. Ça veut dire quoi Hermiose ?
- Antonin : Ah super, j’adore cette question, j’adore y répondre ! On cherchait un nom qui ne voulait pas spécialement dire quelque chose, parce que souvent on peut s’enfermer dans une activité en fonction de son nom. Nous c’est pas ce qu’on voulait faire – ça existe déjà mais si on prend l’exemple de l’entreprise “prêt à pousser” ils ne pourront pas développer davantage leur gamme. Donc, on ne voulait pas s’enfermer dans quelque chose. Et, je cherchais des choses qui venaient de langues étrangères : Hermoso en espagnol ça veut dire “beau” j’étais avec Frank, je disais hermoso, hermose, il me dit hermiose, et c’est resté ! On a jamais changé, j’aime bien, ça fait sainbiose !
- Ronja : Oui, personnellement je pensais à sainbiose et hermine, c’est peut-être l’impact breton aussi qui joue un petit sur les mots.Je me suis dit qu’il y avait un jeu de mots sur ça ! Parfait, il y a de très grandes entreprises sur notre planète qui ont commencé comme ça, sur une petite idée, à la recherche d’un mot – je pense notamment au grand groupe de e-commerce avec “Z” et d’autres. Je reviens à l’autre question : pour toutes les personnes qui souhaitent acheter une plante, il y a le site internet et les concepts stores. Mais, si je suis une entreprise, où je travaille dans une entreprise et souhaite proposer tes produits directement au patron, au CE ou autre : est-ce qu’il y a une limite, un minimum ? Est-ce qu’il faut être au moins 100 salariés ?
- Antonin : Non, pas du tout. On a l’avantage de proposer des petites personnalisations pour les entreprises. Quand il y a des volumes supérieurs à 200 personnes, on vient personnaliser l’étiquette avec le nom de l’entreprise et ce genre de choses, c’est très joli. Sinon, à partir de 25/30 unités, on vient graver le couvercle, au laser, avec le logo de l’entreprise, ce qui fait une personnalisation très discrète, c’est très sympa. C’est d’ailleurs ce qu’on fait le plus, comme ça quand on arrive chez soi, on a une petite personnalisation avec le nom de l’entreprise, on peut faire pousser sa plante et c’est plus agréable que de recevoir une boîte de chocolats qu’on mangerait le soir-même !
- Ronja : Oui, et la bouteille de vin, les chocolats, je pense que tout le monde a déjà eu, donc c’est original ! Parfait, sinon, tout le monde peut vous retrouver sur les réseaux sociaux. Il y a des salons, des évènements ?
- Antonin : Pour l’instant c’est pas prévu du tout. On en a déjà fait un, c’était un salon d’Arts et Jardins qui nous a permis de rencontrer notre clientèle en face to face, qui était génial parce qu’on a eu leur retour en disant par exemple “J’adore vos produits, mais je vais pas l’acheter parce que j’ai de la ciboulette dans mon jardin”. C’est là qu’on s’est dit oui, mais c’est les gens des villes ! C’est bête comme réflexion, mais des fois il faut se choquer à sa clientèle, rencontrer les gens et améliorer son produit, faire tourner son entreprise juste en rencontrant les gens. Donc c ‘était vraiment génial. Mais, pour l’instant pas de salons de prévu, bientôt j’espère parce que j’ai adoré faire ça.
- Ronja : J’imagine que s’il y a des salons de prévu, ça sera sur vos réseaux sociaux, facilement trouvable.
- Antonin : Bien-sûr !
- Ronja : Est-ce qu’il y a des choses que tu souhaites rajouter ? D’autres conseils, idées, infos ?
- Antonin : Non pas du tout. Mais si quelqu’un voit le live et souhaite se lancer à des questions etc, j’y répondrai avec grand plaisir, j’adore ça. N’hésitez pas à envoyer un message sur Hermiose, j’y répondrai avec grand plaisir, je l’ai fait avec d’autres personnes, moi on m’a déjà aidé. Je pense qu’il faut qu’on se soutient tous dans l’entrepreneuriat parce qu’on a plein de choses à apprendre de chacun.
- Ronja : Je suis d’accord, je pense que des personnes hésitent, cherchent des conseils, et il n’y a pas meilleur conseils que ceux qui ont vécu l’aventure !
- Antonin : Exactement !
- Ronja : Parfait. Merci beaucoup ! Le live va partir en IGTV, et sur le blog sous peu, avec tous les liens, tout ce qu’il faut ! Merci beaucoup !
- Antonin : Avec plaisir !
- Ronja : Je souhaite une longue vie à Hermiose et une belle aventure, c’est vraiment chouette, les produits sont supers ! Donc allez jeter un coup d’œil !
- Antonin : Merci à tous et merci pour ce moment !
- Ronja : Merci, j’espère à bientôt, je ne sais pas quand tu es de passage à Brest !
- Antonin : Peut-être dans pas si longtemps !
- Ronja ! Parfait ! Merci beaucoup et très bonne soirée !
- Antonin : Merci, à bientôt, bonne soirée à toutes et à tous !