LIVE Instagram du 21 Octobre 2021 – a retrouver en IGTV ici

  • Ronja : Bonsoir à toutes et à tous, nous sommes jeudi, 19 heures, c’est parti pour un nouveau live ! Nous avons donc une nouvelle invitée. Nous avons parlé des lunettes écologiques la semaine dernière sur la question de l’entrepreneuriat, cette semaine, nous allons parler avec Cathy, sur la question de la mode éthique, vous allez découvrir pourquoi la mode durable, elle va tout vous expliquer. 
  • Cathy : Hello ! 
  • Ronja : Parfait, tu es même mieux préparée que moi, avec ton logo derrière ! C’est super que tu sois là Cathy ! Alors, on va parler un peu de ta marque, qu’est ce que tu fais dans la vie ! Je vous rappelle que ce live sera disponible en IGTV et sur notre blog, on vous donne vraiment tous les moyens pour découvrir ce qu’il se cache derrière “Petite Série”, pour ceux qui ne connaissent pas encore, ou ceux qui souhaitent en savoir plus ! Je te laisse te lancer, qu’est ce que tu fais, qu’est-ce que c’est ton business, qu’est ce que “petite série” ?
  • Cathy : Je suis Cathy Boriboun, à la base je suis graphiste et styliste. J’ai créé une marque qui s’appelle Petite Série, c’est une marque qui est basée sur la revalorisation textile. C’est à dire que je vais récupérer des matières existantes, donc soit des fin de rouleaux, des coupons chinés chez Emmaüs, je cherche vraiment la qualité des matières, et ensuite je vais proposer des produits, des pièces uniques comme c’est de l’upcyclé ou alors des pièces en très petite séries, d’où le nom de la marque ! Donc l’idée c’est ça, au lieu de gaspiller tous les déchets textiles qui existent, il y en a des tonnes et des tonnes, c’est réutiliser, pour justement ne pas produire de nouvelles matières et tout ce qui engendre par derrière la pollution, les eaux, l’environnement etc. La mission de Petite Série c’est de réduire le gaspillage textile.

  • Ronja : Sauf erreur de ma part, la réduction du gaspillage c’est une chose, mais l’inclusion c’est autre chose chez toi, dans ton concept, non ? Tu essaies de répondre à tous les besoins, si je comprends bien il y a le sujet des tailles, non ?
  • Cathy : C’est vrai qu’au début, quand j’ai commencé, c’était pour les enfants, ensuite en 2018, le concept d’upcycling était encore très nouveau, donc les gens étaient un petit peu réticents. J’ai donc basculé vers la femme petite parce que moi même je le suis – je fais 1m50 – , donc autant faire des vêtements à ma taille, j’ai donc fait une capsule petite, mais après l’avoir fait, je ne voulais pas rester cloisonnée dans la petite. C’est pour ça que je propose d’autres produits qui sont des produits unisexe telles que les vestes. A chaque fois je teste, j’évolue, parce que moi-même j’évolue dans le processus.

  • Ronja : Voilà, l’inclusion commence là, de se dire qu’il faut répondre aux besoins de tout le monde, parce que si tu ne trouves pas ta taille c’est qu’il y a un problème dans la mode, mais également sur la question d’unisexe, parce que pourquoi faut-il tout le temps faire de la mode genrée, pourquoi est-ce qu’on ne peut pas faire des choses qui vont aux hommes et aux femmes !? Je pense qu’il y a une  approche très large dans ton concept, et personnellement je trouve très chouette parce que ça va au-delà de simplement faire des vêtements. 
  • Cathy : C’est vrai que la réflexion c’est que je propose des vêtements qui soient intemporels, certaines pièces unisexe – pas tout le temps parce que je pense qu’il y a des pièce qui ne peuvent pas correspondre à tous car le corps de la femme et celui des hommes n’est pas pareil, donc pour mettre en valeur les corps, on ne peut pas forcément travailler de la même manière, donc je ne veux pas être cloisonnée uniquement dan sl’unisexe. 
  • Ronja : Oui, tu essaies d’ouvrir la porte à tout le monde, et c’est ça qui est chouette.
  • Cathy : C’est vrai que je teste des choses on va dire ! 

  • Ronja : Tu l’as dit brièvement, la question des ressources, des eaux, de la planète, la question de l’upcycling, mais du coup pourquoi la mode éthique ? Tu dis toi-même que tu es graphiste, styliste, mais tu aurais pu simplement dessiner quelque chose sans chercher le tissu, la fabrication, tu envoies ça à un atelier quelque part, ils vont te le fabriquer aussi ! 
  • Cathy : Oui c’est vrai, ça demande un investissement financier et au départ c’est un challenge purement personnel, donc j’ai fait avec les moyens du bord, je suis retournée à l’école pour apprendre le modélisme, la confection. Tout ce qui était créatif je l’avais déjà, il me manquait la technique, j’ai donc fait une formation. De fil en aiguille, j’ai voulu faire une marque enfantine, donc j’ai rencontré des marques enfantines en grande distribution et c’est là que j’ai vu le revers de la mode. Je me suis posée plein de questions, je ne venais pas de l’univers de la mode, donc pour moi ce n’était pas logique de faire comme ci ou comme ça. C’est là que j’ai commencé à switcher on va dire, et à m’intéresser aux conséquences de ce qu’on fait, et je me suis dit qu’il y avait forcément une solution, différentes façons de faire, et c’est là que j’ai commencé à créer Petite Série, en 2018. Et voilà, j’ai oublié ta question, qu’est ce que tu m’as demandé  ? Haha 

  • Ronja : Haha, c’était sur la question de pourquoi tu as fait tout ça localement, dans la mode éthique ! Donc tu as répondu à la question ! C’était effectivement sur tes convictions personnelles. Aujourd’hui, tu fabriques avec des tissus que tu trouves en France et tu fabriques en France ? Comment ça se passe? 
  • Cathy : Alors, aujourd’hui je source uniquement en France, c’est des stocks qui peuvent venir d’Italie ou d’autres pays, et il existe des entrepôts qui rachètent les fins de rouleaux de noms de coutures ou autre, donc je vais me sourcer chez eux. Les pièces qui sont vraiment des choses uniques, avec des matières, des motifs là c’est quand je vais chiner parce que c’est rare de trouver des choses qui sortent de l’ordinaire quand tu vas dans les entrepôts.C’est aussi pour ça que je n’ai pas de stocks car pas la possibilité de faire beaucoup de pièces.

  • Ronja : Et donc la fabrication, maintenant que tu as tes tissus, ça se passe où ?
  • Cathy : Après avoir trouvé les tissus, je commence à créer les produits, moi j’aime bien autour d’un thème, je fais moi-même le modélisme, et je fais également la confection donc la découpe. Je fais moi-même parce que c’est vrai que les finances font qu’en ce moment c’est un peu compliqué de s’investir autant, mais sinon j’ai également travaillé avec des ateliers de réinsertion pour la confection, qui étaient en Ile de France pour la capsule petite et pour les bombers et vestes j’ai travaillé avec Très Atypique qui sont à Marseille. Donc voilà, ça reste local, ça reste en France parce qu’il y a un certain suivi comme ça. En France il y a un réel savoir-faire, un écosystème qui se perd et c’est dommage. J’essaie de faire ça au mieux, mais c’est vrai que les finances font que tu sens vite les limites ! 

  • Ronja : Il y a des limites, mais on sent que tu as tes convictions et que tu fais au mieux. Petite parenthèse parce qu’on en a pas parlé dans les lives, mais pourquoi est-ce qu’il y a toutes ses fin de rouleaux, des tissus qui ne sont pas utilisés ? Les consommateurs sont peut-être moins dans le sujet et donc n’ont pas l’idée d’être une marque de mode, et de se dire “ je vais faire une collection, je dessine la collection, j’achète le tissu en fonction de mes besoins et je fabrique.”
  • Cathy : Alors, souvent, quand tu crée une collection, les gens choisissent des échantillons, ensuite ils reçoivent le rouleau et ils se rendent compte que ça ne va pas, c’est pas harmonieux, donc ils mettent le rouleau de côté. Ou alors, parfois il y a un petit défaut dans la confection donc à la poubelle. La réflexion n’est pas assez poussée : ils ne vont pas plus loin de juste “qu’est ce qu’on en fait” eux, leur idée c’est de fabriquer, ça nous plait plus donc on jette. C’est pour ça qu’il en reste beaucoup. De même, ils vont faire faire des quantités de rouleaux mais ils vont se rendre compte que ce motif là par exemple marche moins bien donc ils ne produisent pas plus et les rouleaux restent là. 

  • Ronja : Voilà, donc pour ceux qui ne le savent pas, le secteur de la mode n’est pas uniquement polluant sur la fabrication, c’est aussi la sur-fabrication des stocks finaux, même les tissus. Aujourd’hui, on se retrouve avec des matières qui dorment parce qu’il est plus facile de fabriquer en masse et sélectionner après, que calculer et bien choisir. Je pense que ça parait un peu fou pour ceux qui ne sont pas dans le métier, c’est compliqué à imaginer, mais malheureusement c’est la réalité. Donc tant mieux qu’il y a des personnes comme toi qui font quelque chose avec.
  • Cathy : Oui, surtout qu’il y a tellement de produits qualitatifs, pourquoi les jeter ? Moi ça m’énerve ! 
  • Ronja : Je suis d’accord avec toi, mais malheureusement ça coûte moins cher de jeter que de créer quelque chose avec ! Le secteur du textile est complexe et parfois pas très joli.
  • Cathy : Exactement ! 

  • Ronja : Pour toi, c’est quoi la mode éthique, ou la mode durable ? Nous sommes sur un sujet qui n’a pas de définition propre, c’est aussi qu’il y a plein de marques qui font du greenwashing, mais la mode durable n’a pas de réelle définition. Alors, pour toi, qu’est ce que c’est ?
  • Cathy : La mode éthique c’est tellement vaste, pour chaque personne ça peut être différent. Pour moi, le fait que ce soit éthique, c’est de créer dans le sens de respecter l’environnement (et les conséquences sur l’environnement!), les humains, tout ce qui va produire la pièce, de le faire de manière à bien les payer, bien payer la production, comment s’est fait, plus chimique. Pour moi, l’éthique ça englobe tout ça.

  • Ronja : Parfait, je suis plus que d’accord avec ta définition. Pour ceux qui viennent de découvrir Petite Série, qui se disent que c’est chouette, elle utilise des matières cool, c’est une personne qui a de l’énergie – et je le confirme et dans la vraie vie elle en a encore plus que derrière l’écran ! – où peuvent-ils te trouver ? On va bien sûr mettre le lien de ton Instagram dans la vidéo, mais comment est-ce qu’on peut retrouver Cathy dans la vraie vie, ou tes pièces ?
  • Cathy : Effectivement, j’ai Instagram et sur mon compte, vous retrouvez le lien du site. Actuellement, toutes les pièces sont sur le site en ligne,et là récemment – samedi dernier – on a fini un évènement avec le collectif MAD où on a co-créé avec le créateur et on était au Printemps Nation. L’idée c’est d’avoir des évènements ponctuels en physique parce que voir le vêtement et le toucher, l’essayer, c’est beaucoup plus révélateur que sur un écran. Donc actuellement c’est uniquement en ligne, mais à l’avenir j’aimerai pouvoir proposer une boutique physique beaucoup plus pérenne on va dire. 

  • Ronja : D’accord, mais je vois que tu as des applaudissements via messages, des personnes qui nous regardent actuellement, et j’imagine que c’est aussi pour le fait que tu aies été au Printemps ! 
  • Cathy : Oui, mais c’est fini, on est restés un mois ! 
  • Ronja : Ce n’est peut-être pas la dernière fois !
  • Cathy : Oui carrément, j’espère ! 
  • Ronja : Ce n’est que le début ! De toute façon, tu vas annoncer sur tes réseaux où tu es quand tu as un événement, pour que les gens puissent te retrouver.
  • Cathy : Exactement, surtout pour la newsletter. Je publie sur les réseaux Instagram, Facebook, LinkedIn – j’essaie – mais l’idéal la newsletter. Franchement, si tu veux savoir ce que je vais faire, la prochaine collection etc, c’est la newsletter qui va te dire tout ça et c’est les premières personnes à tout savoir.
  • Cathy : Merci ! 

  • Ronja : Quelles sont les prochaines étapes pour Petite Série, qu’est ce que tu as comme surprise pour nous, peut-être ? 
  • Cathy : Je suis justement en train de préparer une prochaine capsule, et c’est une capsule un peu personnelle – enfin, à chaque fois ce sont des capsules personnelles – mais là je sors d’une autre zone de confort ! Et ce weekend, on prépare le shooting, on va shooter à la fois la photo et la vidéo. Cette fois-ci je vais proposer quelque chose qui va vraiment au-delà du vêtement. Avec Petite Série je ne veux pas uniquement faire des vêtements, il y a un message derrière : donner confiance aux personnes à travers les vêtements. Moi-même je me cherchais, je ne sais pas encore aujourd’hui si voilà, le côté féminin, masculin, et c’est cette dualité qu’on a en terme de masculin/féminin, même l’émotionnel etc donc je veux vraiment aller dans un message. Transmettre un message à travers les capsules ! Donc début Novembre, il va y avoir une nouvelle capsule !

  • Ronja : On a hâte ! J’imagine que sur les réseaux et la newsletter on va avoir des infos début Novembre pour découvrir tout ça ! C’est hyper chouette. Es-ce que tu as quelque chose à rajouter ? On a parlé de ta marque, de la mode éthique, tes convictions et motivations, est-ce que tu as quelque chose à ajouter ?
  • Cathy : Je peux partager une histoire un peu plus personnelle. J’ai une maman qui est mécanicienne professionnelle, donc une personne qui coud les vêtements. Depuis que j’ai commencé à chiner, j’ai toujours voulu coudre et à l’époque c’était payer à la pièce, à peu près 30 francs ou quelque chose comme ça, la pièce. J’ai toujours vu ma mère traîner comme une malade, donc j’ai un rapport au travail dans la confection qui est très personnelle parce que moi-même j’y touche – je le fais moi-même – l’énergie que ça implique. Ce n’est pas juste “je monte des vêtements” non, il faut être concentré sur ce que tu fais, sinon tu rates. Chaque étape, donc le modélisme, la confection etc, chaque étape demande tellement d’énergie et de savoir-faire, que payer quelqu’un – imagine tu montes une chemise et tu mets 6 heures à la faire et qu’elle est payée que 30 euros, ce n’est pas normal. 
  • Ronja : Et encore, 30 euros c’est pas mal quand on voit certaines personnes.
  • Cathy : Oui oui ! Mais tout ça pour dire que la valeur de chaque personne qui intervient dans le process – à chaque fois que le les paye, je leur dit que ça vaut plus, mais je ne peux pas encore – pour moi aujourd’hui c’est encore un point où j’arrive pas à trouver un équilibre : comment vraiment payer quelqu’un pour son travail,comme il devrait l’être. Je ne sais pas si c’est clair.

  • Ronja : Si, c’est très clair, je veux juste rajouter que quand j’ai dit 30 euros c’est pas mal, c’était pas pour le travail qui est fait, mais pour ceux qui regardent : dans le secteur du textile, niveau mondial, on a des personnes qui sont payées en-dessous d’un euro la journée donc c’était juste une comparaison et explication. Le secteur du textile est une catastrophe dans la plupart des cas. Je comprends tout à fait que si tu paies des personnes beaucoup plus justement, pour toi, la juste valeur est encore au-dessus et c’est compliqué à atteindre parce qu’on ne peut pas vendre des vêtements au vrai prix du travail.
  • Cathy : Exactement, et c’est ça qui est étrange parce que les gens veulent acheter des choses “pas trop cher” mais quand tu achètes quelque chose de pas cher, qu’est ce que ça implique ? Ca implique que la personne derrière n’a pas été payée – tu achètes un t-shirt à 10 euros, pense à comment la personne a été payée. Il faut vraiment que les consommateurs réfléchissent sur “ok, le prix est cher” mais qu’est ce que ça veut dire par derrière ? Peut-être que la personne a été bien payée, que le produit a été fait de manière beaucoup plus éthique et des choses comme ça. Donc, derrière un prix il y a un tout.

  • Ronja : Je suis d’accord, et je pense que le message doit être que de temps en temps et plus souvent, il ne faut pas acheter, notamment concernant les grandes marques, juste parce qu’il y a des soldes ou que c’est pas cher, ne veut pas dire qu’on doit acheter, au contraire. Il faut acheter quand on a besoin et de temps en temps, s’offrir un petit coup de cœur comme un bombers Petite Série (aha) ou une pièce chez un autre créateur qui travaille éthique et local. Pareil, tu fais des vêtements pour enfants – faites un cadeau qui a du sens, de petite marque qui crée elle-même quelque chose.On en revient au point où les consommateurs ont un réel pouvoir à partir du moment où ils réfléchissent et l’utilisent. 
  • Cathy : Voilà et la question c’est est-ce qu’ils veulent vraiment le faire ? Parce que moi j’ai beaucoup de personnes qui me disent que c’est génial ce que je fais, que Petite Série c’est trop bien, mais si le business peut pas tourner, ça sert à quoi ? 

  • Ronja : Je suis d’accord, et j’entends ta mise en question, et ça m’arrive de me poser les mêmes questions que toi parce que de temps en temps on se dit qu’on fait trop et qu’à la fin de journée, les personnes achètent pour le prix, qui n‘est pas le nôtre.
  • Cathy : La réalité c’est ça ! 
  • Ronja : Mais, je suis sûre que la persévérance paie sur la durée. C’est aussi une question de connaissance : tu l’as dit toi -même, tu t’intéressais plus à la mode et tu as appris ce qu’il y a derrière. Il y a encore beaucoup de monde, et ce n’est pas du tout un reproche, qui ne le savent pas parce que le secteur de la mode est très opaque et qu’il y a beaucoup de greenwashing et de fausses informations. Il faut faire appel aux consommateurs, de s’informer, mais ce n’est pas toujours facile car de temps en temps tu trouves des infos, mais pas correctes.
  • Cathy : Exact. En fait, le truc c’est que – et c’est pas pour être pessimiste – mais je dis ça parce que, derrière, c’est pas parce que ça fonctionne pas, mais il faut trouver les bonnes personnes. Je sais qu’il existe des personnes qui vont être touchées par rapport à mon projet, mon implication et la démarche, et qui vont craquer parce que c’est un coup de cœur et c’est s’aligner à tes valeurs. Si tu le fais, tu le fais “pour l’agent”, parce que c’est ta passion, mais il faut déjà savoir pourquoi tu le fais.
    Par exemple, j’ai Petite Série, je pourrai faire des vêtements simples, basiques, en faire des quantités et vendre, mais ça existe déjà, ça sert à quoi ?Je trouve que c’est pas assez challengeant, moi j’aime beaucoup les challenges, et comme je suis comme ça, je me dis qu’il y a un travail derrière, qui implique un coût et de fil en aiguille on arrive à un produit qui a un certain coût. Je dis ça pour les personnes qui peuvent me dire que mes produits sont chers, mais c’est parce qu’il y a tout un monde derrière.

  • Ronja : C’est parfait, c’est parfaitement résumé – le prix ne reflète pas le travail des matières, des choix, de tout ce qu’il y a derrière. En tant que consommateurs, regardez un peu plus loin et découvrez des petites pépites comme Petite Série parce qu’il y a des choses chouettes, des choses qui changent, des choses uniques limitées. En tant normal quand on parle de pièces uniques, on parle de la haute couture et là on part vers un tout autre budget ! Tes pièces, contrairement à la haute couture, sont très raisonnables en termes de prix. Alors faites-vous plaisir, regardez, on a passé deux années difficiles avec le covid, il est temps de se faire plaisir !
  • Cathy : Oui, et soutenir le travail d’une jeune créatrice. Là, par exemple, je sors mais prochaine capsule en Novembre, et en petit teaser, c’est un petit peu en vue pour les fêtes…
  • Ronja : On ne va pas encore tout dévoiler mais on va rester connectées ! Quand ta collection sort, on va la partager en story pour relayer ton message ! 
  • Cathy : Merci beaucoup !
  • Ronja : C’est normal, pour moi, la question de l’entraide en tant que créateurs est normale et importante – même si ça ne l’est pas pour tout le monde.
    Je te remercie vraiment, parce que je pense que ça peut être hyper intéressant et inspirant pour plein de personnes et j’espère que les consommateurs vont se poser les bonnes questions et surtout découvrir ton travail parce que c’est un travail acharné, avec toutes les valeurs et ça mérite d’être mis en lumière.
  • Cathy : Et bien merci beaucoup à toi de m’avoir invitée ! C’est la première fois que je fais IGTV, c’est une grande première et c’est vraiment cool, donc merci à toi ! 
  • Ronja : Super ! Et côté technique ça a très bien marché contrairement à la semaine dernière ! Je mets la vidéo en IGTV tout de suite et on la partagera par la suite sur notre blog. Merci à toi, je te souhaite une très belle soirée et on se dit à bientôt !
  • Cathy : Merci beaucoup, à bientôt !