LIVE Instagram du 24 Septembre 2021 – a retrouver en IGTV ici

Bonsoir à toutes et à tous ! 

  • Ronja : Chaque semaine, on échange sur les sujets “Pourquoi pas” donc “Pourquoi pas entreprendre?” “Pourquoi pas la mode éthique ?” et “Pourquoi pas le féminisme?” Et le féminisme, c’est le sujet de Marine. Nous allons effectivement parler du féminisme, je te laisse commencer, te présenter, ce que tu fais dans la vie, et pourquoi le féminisme peut être un métier ? 
  • Marine : Je m’appelle Marine Bruneau, j’ai créé mon cabinet de conseils et de formations “Egaluce” il y a maintenant deux ans. J’ai créée ce cabinet suite à un constat simple : aujourd’hui on accompagne les femmes sur tout ce qui concerne la victimisation et c’est très important de le faire ; je l’ai fait moi-même en tant que travailleuse sociale pendant plus de 10 ans ; et j’ai eu l’envie d’accompagner les femmes à prendre non pas de la place, mais LEUR place dans la société, c’est à dire la place qu’elles ont envie d’être, que nous en tant que femmes on a envie d’avoir, et pour le coup, ça passe par des formations, des temps d’échange et conseils aux entreprises, en mixité et en non mixité, avec des femmes seules, des hommes seuls et des groupes mixtes.

  • Ronja : Parfait, donc tout d’abord,  nous avons un message très important : le féminisme ne veut pas dire faire des choses uniquement avec des femmes, ou entre femmes. Ca veut aussi dire inclure les hommes dans toute l’histoire, pour effectivement, un jour espérer arriver vers l’égalité, donc 50/50 entre les deux sexes. Nous ne sommes pas là pour prendre la plus grande part, nous sommes juste là pour demander nos droits.
    Alors, Marine, pourquoi cette cause, pourquoi elle te tient tellement à coeur ? Alors, oui tu es une femmes, mais j’imagine que ce n’est pas uniquement ça. 
  • Marine : Non effectivement, ce n’est pas que ça ! J’avais des parents qui faisaient le même métier :ils conduisaient tous les deux des bus. Et je me suis vite rendue compte qu’ils n’avaient pas les mêmes conditions de travail, pas les mêmes réalités, et qui  ne subissaient pas forcément la même violence on va dire, de la part des usagers et de leurs propres collègues. J’ai donc commencé à poser des questions autour de ça, on m’a expliqué le fonctionnement des différences sociétales entre les femmes et les hommes. J’ai tiré ce fil et j’ai eu de la chance de faire plein de belles rencontres et de pouvoir m’engager à la fois dans ma vie personnelle et ensuite d’en faire un élément fort dans ma vie professionnelle. 
  • Ronja : D’accord, et tu le fais avec des formations, des conseils, tu intervient dans des écoles également, mais tu le fais également au niveau européen, non ?
  • Marine : Oui, absolument. Je le fais à tous niveau, c’est à dire dans des entreprises, des écoles, après de collectivité territoriales ; ça peut passer par des formations sur des choses de leadership féminin par exemple, ou des écritures inclusives et pas le point médian, mais la vrai écriture inclusive ! Et je siège au conseil de l’Europe depuis maintenant 5 ans, sur les questions d’accès aux droits, via une OING, l’accès aux droits des enfants, pour les familles et également tout ce qui concerne les violences de genres et notamment les violences de genres dans le cadre d’une migration. 

  • Ronja : Alors, déjà, parfait, c’est plus qu’honorable et admirable ! Mais maintenant la question pour les personnes qui nous regardent, pour toutes les femmes et les hommes, qui ne savent peut-être pas vraiment comment prendre le bon chemin : ce serait quoi les premiers pas vers le féminisme ? Il y a peut-être ceux qui se sont toujours posé la question “Comment je peux réellement prendre ma part, qu’est ce que je pourrai faire?” 
  • Marine : Alors, je crois que c’est un petit peu différent pour les femmes et pour les hommes car notre réalité à l’heure actuelle n’est pas tout à fait la même. Aujourd’hui j’accompagne les hommes dans des groupes par exemple donc en non mixité, uniquement avec des hommes, à prendre en compte, à comprendre ce que c’est ce qu’on appel le privilège masculin, et ce sans du tout attaquer les hommes, mais pour qu’ils deviennent petit à petit ce qu’on appel des alliés du féminisme et qu’ils prennent leur part notamment dans la charge mentale au quotidien.
    Pour ce qui est des femmes, c’est plus nous accompagner à oser, à être au point avec ce dont on a envie dans la vie, quelle place on veut prendre justement, et les accompagner là dedans au travers de la prise de parole, tout ce qui est de l’ordre de l’empowerment, la question également d’avoir de la place dans les mots via l’écriture inclusive par exemple, donc il faut former tout le monde autour de tout ça. De façon globale, les femmes et les hommes, il faut qu’on puisse petit à petit se détricoter par rapport aux stéréotypes de genres que nous avons intériorisé depuis avant notre naissance, et qui aujourd’hui nous sont sans cesse répété dans la société. C’est un chemin long, qui n’est pas facile de faire seul(e) que ce soit en tant que femme ou en tant qu’homme, d’où l’importance de faire de belles rencontres et c’est un vrai travail de se détricoter.

  • Ronja : Pleins de pas à faire, il n’y a pas de solution magique malheureusement, sinon on aimerait bien la partager avec vous ! Néanmoins, souvent, quand on parle du féminisme, on parle des combats,  du chemin qu’il reste à faire, des choses qui ne sont pas encore acquises. Mais, est-ce que tu as un exemple positif quand même, qu’est ce qui a changé depuis les dernières années pour les femmes ? Parce qu’on parle souvent du négatif ( le salaire qui n’est pas pareil, les conditions…) mais il y a tout de même des choses qui ont évolué dans le bon sens ? Attention, je  ne dis pas que nous y sommes arrivées ! haha 
  • Marine : Alors, en effet, nous sommes encore très loin de l’égalité. Maintenant, on ne peut pas se passer de reconnaître tout ce qu’il y a de positif, tout ce qui a avancé. Je pense que depuis les 60 et 70, nous avons obtenu une forme de contrôle et de reprise de contrôle de notre corps, notamment via tout ce qui concerne l’IGV, la contraception, qui sont des éléments extrêmement forts. Il y a aussi l’accès à la vie politique, publique, l’accès à tous les corps de métiers – où quasiment – ce qui est en tous cas aujourd’hui en train de se travailler très fortement. Donc il y a forcément plein de choses positives sinon tout le monde aurait laissé tomber, on ne peut pas être pessimistes. Maintenant, la marche reste encore haute, il y a encore énormément de travail, et au final ce qui est intéressant c’est de pouvoir travailler sur soi-même dans le quotidien et dans des éléments de sa vraie vie. C’est à dire que le féminisme d’engagement militant, dans la rue etc c’est important, et j’adore faire ça, j’adore être dans la rue avec les copines et les copains sur ces sujets, mais je crois qu’on peut toutes et tous s’en saisir dans le quotidien avec comme tu disais, la technique des petites pas comme par exemple, tiens, et si chez moi je changeais quelques petites choses, si j’échangeais avec mon conjoint ou ma conjointe sur certains éléments, pour qu’ensemble on puisse se détricoter et finalement, en quelques sortes, s’éloigner, se libérer de ce qu’on appel le patriarcat.

  • Ronja : Ce sont les petits pas de chacune et chacun d’entre nous dans le quotidien, et notamment aussi, et pas que, mais avec les jeunes et avec les enfants, car souvent on les met dans des cases du rose et du bleu, j’ai besoin de prendre une chaise dans une autre classe, est-ce que les garçons forts peuvent le faire etc. Ce sont ces petites choses là auxquelles on ne pense pas tout le temps, ou peut-être trop tard, mais il faut le corriger tout de suite. Il faut aller vers ces petits exemples.
    Donc, pour les personnes qui regardent, je le rappelle soit le live, soit le replay ou ceux qui vont lire le blog par la suite, comment est-ce qu’on peut te joindre, et comment on peut prendre un peu de ton énergie positive vers le féminisme ?
  • Marine : On peut me trouver très facilement sur Facebook, sur LinkedIn et sur Instagram via tous mes comptes Egaluce, Egaluce conseils. On peut aussi me trouver aujourd’hui sur mon site internet egaluce.fr. 

  • Ronja : En plus de ça, le LIVE est très sympa, mais si vous souhaitez entendre un peu plus Marine, ou même la voir en live, chaque semaine que fais-tu ?
  • Marine : Oui, chaque semaine je suis à la télé et à la radio sur Tébéo, radio télé bretonne, sur RCF. C’est drôle de me dire que j’ai autant d’espace pour évoquer tous les sujets sur une radio comme ça,et ça vous pouvez retrouver facilement sur ma chaîne Youtube Egaluce, où tout est podcasté chaque semaine.

  • Ronja : Parfait. Donc nous sommes maintenant un petit peu obligés, parce qu’en effet nous avons plusieurs projets ensemble, mais actuellement nous en avons un en cours. Je vais presque dire que c’est le hasard que nous sommes toutes les deux en violet, la couleur du féminisme, donc pas vraiment le hasard,  mais le coloris se retrouve exactement sur le projet que nous venons de lancer ensemble. Donc quel est notre projet ?
  • Marine : Donc, avec Ronja, Bag Affair, on s’est rendu compte qu’aujourd’hui, il  manquait un outil spécifique pour nous les femmes, un outil qui nous permet vraiment de nous organiser dans le quotidien, c’est l’agenda. Et comme on est toutes les deux plutôt dans une mouvance éco-féministe, dont on pourra vous en parler une prochaine fois, et vous pouvez retrouver plein d’info sur le blog de Bag Affair, et bien nous avons créer ensemble un agenda qui est à la fois féministe basé sur les questions d’empowerment féminin, à destination des femmes, et évidemment dans une démarche écoresponsable.

  • Ronja : Donc nous imprimons notre agenda ici à moins de 20km de Brest, sur du papier FSC et bien-sûr une encre végane. Et donc vous avez 260 pages pour l’année 2022, des pages inspirantes sur chaque mois, mais aussi de la place pour vos semaines. Notamment, nous les femmes, souvent nous avons des journées remplies – plusieurs tâches à gérer entre la vie personnelle et la vie professionnelle et les agendas nous imposent des heures de 7 heures à 17 heures, des choses comme ça. Ici, vous avez de place, vous avez de place pour des notes, pour tout faire, et vous pouvez retrouver l’Agenda jusqu’au 24 Octobre en préventes sur Ulule. Donc n’hésitez pas, il est uniquement en préventes, c’est la première fois que nous lançons ce projet, peut-être que dans les années à venir on se lancera un peu plus, mais il faut déjà réussir celle-ci, donc nous avons besoin de votre soutien sur Ulule. Vous avez le lien dans nos bio respectives.
    Un petit mot de la fin sur le féminisme, on a parlé une dizaine de minutes, ça passe très vite, mais est-ce que tu as un conseil, une inspiration, qu’est ce que tu conseil ?
  • Marine : J’aimerai simplement dire que nous sommes toutes et tous dans son quotidien, capable de faire la technique des petits pas, c’est à dire de faire des petites choses qui finalement vont faire de nous des rôles modèles. Qu’est ce que c’est des rôles modèles, c’est des femmes et des hommes qui vont en inspirer d’autre parce qu’ils vont petit à petit se libérer comme ça de certaines choses et c’est ce que nous essayons de faire avec Ronja, à la fois en tant que femme, à la fois en tant qu’engagée, à la fois en tant que professionnelle chacune dans nos boîtes et dans les projets qu’on porte ensemble, et finalement il  n’y a pas mieux que ça, que les rencontres qui vont nous permettre chaque jour de faire des toutes petites chose, de se liées pour pouvoir ensemble justement créer des choses intéréssantes. Et bien-sûre, s’enpuissansser en tant que femme et en tant qu’homme dans une société plus égalitaire. 

  • Ronja : Voilà, parfait, je peux uniquement vous conseiller, très très fortement de prendre contact avec Marine, regardez les formations, nous pouvons toutes et tous encore s’améliorer et faire des pas, notamment trouver l’inspiration et un peu de son énergie de dingue ! Donc, quelque chose que nous n’avons pas encore dit, mais les formations sont disponibles en distanciel, en présentiel, pour les femmes, pour les hommes. Les formations fonctionnent à l’école, à l’école supérieure, avec les élus, des entreprises, en individuel, en groupe ! 
  • Marine : Et dans la France entière ! 

  • Ronja : Même, en Suisse, Canada, Belgique, du moment qu’ils parlent français, appelez Marine, n’hésitez surtout pas !
    Je vous remercie – la semaine prochaine on revient pour un nouveau live sur la question du “Pourquoi pas ?” et ce sera notre première édition sur “Pourquoi pas la mode durable?” Sans vous en dire trop, nous ne parlerons pas uniquement des vêtements, mais surtout des sous-vêtements! Donc soyez là jeudi prochain. Retrouvez ce live en IGTC avec le lien d’Egaluce sous peu, et bien sûr dans notre blog! On se dit à bientôt ! 
  • Marine : A bientôt, merci !